A propos

Martial GROSFORT

Un parcours martial inspirant

 

Dès mon plus jeune âge, j’ai été fasciné par les arts martiaux et la sagesse des maîtres asiatiques. La série « Kung Fu » avec David Caradine a particulièrement marqué mon enfance, m’inspirant par son approche pacifique mais déterminée du combat.

C’est en 1982, à l’âge de 16 ans, que j’ai commencé mon voyage dans les arts martiaux en intégrant la police genevoise. Ma formation en Ju Jitsu Kodokan a débuté dans le cadre de mon apprentissage de gendarme, et s’est rapidement étendue à une pratique en club.

Quatre ans plus tard, je commençais déjà à enseigner à mes collègues, avant de devenir assistant dans mon club.

Ma curiosité m’a poussé à explorer d’autres disciplines. Un voyage aux États-Unis m’a permis de découvrir le Kali, le Pencak Silat, le Jeet Kune Do et le Shoot Wrestling. En 1995, j’ai ouvert ma propre école pour enseigner ces arts, abandonnant le Ju Jitsu. Cependant, mon expérience de gendarme m’a rapidement fait réaliser les limites du Shoot Wrestling dans un contexte de rue. J’ai donc recentré mon enseignement sur le Kali, le Pencak Silat et le Jeet Kune Do, des arts plus adaptés aux situations réelles.

Au début des années 2000, mon intérêt s’est tourné vers les pratiques internes. J’ai exploré diverses disciplines, toujours guidé par un esprit pragmatique et une volonté de démystifier certaines pratiques douteuses.

Mon approche se concentre sur des techniques efficaces dans au moins 80% des situations, quelles que soient les circonstances. Mes années dans la gendarmerie m’ont confronté à des situations diverses et dangereuses, renforçant ma compréhension des agressions réelles et influençant ma pratique martiale.

En 2018, j’ai découvert le Taiji Quan, une révélation qui m’a conduit à étudier plusieurs styles. Ma rencontre avec Laurent ROCHAT, un pratiquant humble et talentueux, a marqué un tournant. Ensemble, nous travaillons à offrir un enseignement pragmatique du Taiji Quan, loin des mythes et des illusions, en intégrant des aspects de défense personnelle.

Fort de ces expériences, j’ai développé le concept GMA (Global Martial Art), une approche moderne du Taiji Quan vue à travers un prisme occidental et scientifique. Le GMA se veut une voie de développement personnel et spirituel, sans mysticisme, basée sur des connaissances explicables et reproductibles.

Mon parcours martial, riche et varié, m’a permis d’acquérir des connaissances précieuses que je partage aujourd’hui avec passion, alliant pragmatisme et spiritualité dans une approche unique des arts martiaux.

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